
Autrefois réservées à une clientèle fortunée, la gestion pilotée s’est démocratisée et équipe aujourd’hui les meilleures assurances vie du marché.
Prudents, équilibrés, dynamiques ou encore offensifs, les mandats de gestion pilotée seraient l’assurance de bénéficier à plein régime des marchés financiers, même sans rien connaître !
Sur le papier, cette proposition a de quoi séduire.
Pourtant, dans la réalité, les faits sont plus nuancés…
Comment fonctionne une gestion pilotée ? Quels sont les frais supplémentaires ? Et surtout quels sont les risques ?
Autant de questions auxquelles nous répondrons dans ce guide complet de la gestion pilotée.
Accrochez votre ceinture, c’est parti !
- Lire aussi : Comparatif des rendements des gestions pilotées
A quoi sert une gestion pilotée ?
Vous souhaitez profiter d'avantages fiscaux tout en faisant fructifier votre épargne ? Et bien entendu, votre argent devra être disponible en cas d'urgence ?
Bingo !
Produit d’épargne préféré des Français, l’assurance vie coche toutes les cases.
Mais à la différence d’un Livret A, un contrat d’assurance vie est une “enveloppe” qui englobe différents produits.
Pour faire simple, deux choix s’offrent à l’épargnant :
- Ne prendre aucun risque sur son placement et se contenter d’un rendement sécurisé, mais pas très élevé, par exemple entre 1% et 4% en fonction des années. C’est faire le choix d’un fonds en euros
- Prendre des risques et placer son argent sur des produits plus offensifs comme des actions, de l’immobilier, du monétaire, des trackers, des obligations, etc… C’est le faire le choix des unités de compte. Si en fonction des années, les unités de compte permettent de gagner jusqu’à 20%, le risque est aussi de perdre 20%…
Dans un investissement de long terme, ce qui est le propre de l’assurance vie, profiter de la croissance des marchés financiers est souvent une bonne idée. Ce qui implique d’insérer une dose d’unités de compte dans son contrat.
Seul problème : comme plus de 90% de la population française, il est probable que vous n’y connaissiez rien et que vous ne souhaitez pas faire d’erreurs !
C’est dans ce cadre qu’intervient la gestion pilotée.
Par opposition à la gestion libre où l’épargnant informé choisit ses propres supports, dans le cadre de la gestion pilotée, c’est une entité spécialisée dans la gestion d’actifs qui va prendre en charge la gestion du placement de l’épargnant.
Du coup, ce dernier n’a plus rien à faire, si ce n’est consulter les performances.
- Lire aussi : Rendement des fonds en euros
La gestion pilotée, comment ça marche ?
A l’ouverture d’une assurance vie, la loi oblige l’épargnant à remplir un questionnaire pour déterminer son profil d’investisseur.
Il ressort en général un des profils suivants : Prudent, Equilibré, Dynamique ou Offensif.
Sur la base de ce résultat, un mandat de gestion pilotée est généralement mis en avant.
Par exemple, si vous avez un profil équilibré, c’est-à-dire que vous êtes prêt à prendre des risques, mais pas trop, un mandat de gestion pilotée de type Equilibré vous sera recommandé.
Libre à vous ensuite de suivre cette recommandation ou d’opter pour un autre mandat.
Dans les faits, c’est ensuite une société de gestion spécialisée qui va gérer votre placement au quotidien, en respectant les critères correspondant au mandat choisi.
Dans notre exemple, une gestion équilibrée correspond généralement à un investissement de ce type :
- 50% en fonds en euros et obligations pour jouer la sécurité
- 50% en unités de compte pour aller chercher de la performance, sans toutefois investir dans des actifs très risqués
- Un objectif de volatilité de l’ordre de 10%, c’est-à-dire que les unités de compte sélectionnées correspondent à des fonds en théorie peu risqués
A contrario, un profil offensif peut correspondre à 75% investi en unités de compte avec un objectif de volatilité de 40%…
Chaque contrat d’assurance vie possède son gestionnaire attitré : Edmond de Rothschild Asset Management pour Boursorama Banque, Amundi pour Bforbank, SwissLife Gestion Privée pour Placement-direct Vie, etc…
Gestion pilotée, déléguée, sous mandat, conseillée, etc… Quésaco ?
Gestion pilotée et sous mandat sont souvent utilisés comme des termes interchangeables. En effet, dans une gestion pilotée, l’épargnant doit choisir un “mandat” de gestion.
Toutefois, la vraie distinction se fait sur la nature du mandat : dans un contrat avec un ticket d’entrée à plusieurs dizaines de milliers d’euros, il est possible d’obtenir une gestion individualisée sous mandat, tandis qu’avec une gestion pilotée classique, le mandat est collectif.
Une gestion sous mandat individualisée est aussi connue comme gestion privée ou conseillée, car l’épargnant reçoit des conseils sur mesure.
Dernière susceptibilité, le terme de gestion déléguée est employé pour décrire la gestion pilotée. Pensez juste à vérifier si cette gestion déléguée fonctionne avec un mandat individualisé ou collectif, car au final, c’est la seule distinction qui compte !
Chaque trimestre, semestre ou année, ces gestionnaires envoient un rapport à l’épargnant avec le détail de la performance générée et des mouvements réalisés, c’est-à-dire les achats et les ventes d’unités de compte.
Dans le jargon de l’assurance vie, ces mouvements sont appelés des arbitrages.
Ces arbitrages ont deux fonctions principales :
- Suivre la stratégie du fonds afin d’obtenir la meilleure performance possible
- Respecter les critères de fonctionnement du fonds. Reprenons notre exemple d’une répartition équilibrée 50/50 et admettons que la partie en unités de compte obtienne d’excellents résultats. Dans ce cas de figure, la répartition des UC augmente donc au détriment du fonds en euros, par exemple à 40/60, et c’est donc la responsabilité du fonds d’arbitrer en faveur du fonds en euros pour revenir vers la position initiale de 50/50
Précision importante : pour faire son travail, le gestionnaire est tenu d’investir et de désinvestir dans les fonds partenaires du contrat. Par exemple, ING ne propose que quelques dizaines de fonds quand Placement-direct Vie de SwissLife plusieurs centaines, même si comme partout, il ne faut pas non plus confondre quantité et qualité.
Bien entendu, tout travail mérite salaire et souscrire une gestion pilotée implique un supplément de frais par rapport à une gestion libre.
Tous les profils sont dans la nature
D’un contrat à l’autre, nous trouvons la plupart du temps les mêmes intitulés de mandats de gestion, à savoir les classiques Prudent, Equilibré, Dynamique et Offensif. Mais il n’existe aucune règle sur ce que doit être la composition d’un mandat donné.
Un mandat Prudent peut être objectivement très sécurisé chez un assureur et moins chez un autre du fait d’une répartition différente.
Comparer les performances entre deux mandats au même nom n’est donc pas toujours “scientifiquement” valable. Gardez-le à l’esprit !
Combien ça coûte ?
Dans l’écrasante majorité des cas, la gestion pilotée implique un surcoût qui prend la forme de frais de gestion majorés.
En fonction des contrats, des frais plus ou moins nombreux sont prélevés : sur les versements ou les arbitrages, sur les options de prévoyance ou de gestion, sur la conversion en rente, etc…
Mais sans le moindre doute, la principale source de revenus des compagnies d’assurance vie correspond aux frais de gestion.
Les frais de gestion sont un pourcentage prélevé chaque année sur l’encours géré.
Par exemple, avec un contrat d’une valeur de 20 000€ et des frais de gestion à 1%, le montant de ces frais pour une année donnée est de 200€.
Multiplié par 8, soit le nombre d’années recommandé pour profiter au mieux des avantages fiscaux de l’assurance vie, on obtient un coût total de 1 600€.
Ce calcul est très sommaire (notamment parce que l’encours varie en fonction des performances) mais il permet de se rendre compte de l’importance de ces frais de gestion.
En effet, pour un nouvel entrant dans le monde de l’assurance vie, des frais de gestion à 1,00% ne paraissent pas forcément très élevés, mais il s’agit bien d’un niveau à ne pas prendre à la légère !
A contrario, 0,60% est considéré comme très compétitif.
Or, entre 0,60% et 1,00%, l’écart ne paraît pas au premier abord très élevé et c’est pourquoi il faut parfois se méfier des apparences…
Mais revenons à nos moutons : la gestion pilotée est traditionnellement facturée sous la forme d’un surplus de frais de gestion.
La moyenne du marché se situe à environ 0,20%.
Mais plus que le coût dédié à la gestion pilotée, c’est le coût global des frais de gestion qu’il s’agit de prendre en compte.
Par exemple, Linxea Avenir 2 facture 0,20% en plus de frais de gestion à 0,60%, soit un total de 0,80%. En comparaison ING ou Bforbank ne facturent que 0,10%, mais les frais de gestion sont au départ à 0,85%, pour un total de 0,95%.
N’hésitez pas à comparer les contrats dans leur globalité !
Et pour rendre l’exercice plus amusant, un niveau de frais élevé n’est pas nécessairement une mauvaise chose.
Attention des explications sont nécessaires !
Soyons honnêtes, le niveau de frais est dans la majorité des cas le principal frein à des performances satisfaisantes.
Mais ce n'est pas systématique : parfois, des frais élevés sont justifiés par un meilleur niveau de service et des connaissances plus pointues, ce qui peut se concrétiser par des performances plus élevées.
Le seul problème est d’identifier correctement ces sociétés de gestion qui méritent le détour.
Or, s’il y a bien une règle d’or en finance, c’est la suivante : les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Alors, comment faire pour comparer les gestions pilotées ?
L’historique des rendements reste un critère de choix, mais à mettre en perspective avec la composition du fonds et à la lumière du contexte financier, à savoir l'évolution d'un incide de référence, comme le CAC 40.
En effet, si le CAC 40 gagne 40% en 3 ans, une performance de 20% sur la même durée n'est pas particulièrement impressionnante...
Bref, à moins d’être un expert visionnaire ou très bien conseillé, viser le niveau de frais le plus bas reste le meilleur moyen pour s’assurer les meilleures performances.
Gestion pilotée à 0% de Boursorama, comment est-ce possible ?
Boursorama Vie, poids lourd de l’assurance vie en ligne, fait aussi figure d’exception avec une gestion pilotée gratuite. Or, nous savons que la gestion pilotée correspond à un service additionnel.
Des professionnels de la finance travailleraient-ils gratuitement ? Rassurez-vous, ce n’est pas le cas !


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* Sur les frais de versement, les arbitrages manuels et la gestion pilotée. Ce contrat présente un risque de perte en capital. Cf conditions sur le site
L’occasion est belle d'expliquer une autre source de revenus des assurances vie, rarement mise en avant. Dans le cadre des unités de compte (ces fonds variés en actions, obligations, immobilier, etc…), nous savons que l’épargnant paie des frais de gestion à l’organisme détenteur de son contrat. En l’occurrence, les frais de gestion sur les unités de compte de Boursorama Vie sont à 0,75%.
Mais ce que nous savons moins, c’est que chaque unité de compte correspond aussi à une équipe, des frais fixes, etc…
Or celles-ci doivent bien vivre !
Par conséquent, et c’est le cas pour toutes les assurances vie du marché, chaque unité de compte prélève des frais qui lui sont propres.
Prenons par exemple le fonds Edmond de Rothschild Monde Flexible A, qui fait parti de l’offre d’unités de compte de Boursorama Vie, et dont l’objectif est de faire mieux que les marchés actions au niveau mondial. Ce fonds pratique des frais de souscription, des frais de gestion et une commission de superformance.
Or, même s’il n’est pas au courant de ceux-ci, c’est bien entendu l’épargnant qui est mis à contribution...
Car dans les faits, le prélèvement de ces frais n'apparait pratiquement nulle part.
Toutefois, ceux-ci sont aussi négociés avec Boursorama Banque. C’est-à-dire qu’en échange de l’apport de l’argent frais de la clientèle de Boursorama Banque, les fonds reversent une commission prélevée sur ces frais perçus.
Si la transparence n’est pas vraiment au rendez-vous, toutes les assurances vie fonctionnent sur ce principe. Dans le cadre de Boursorama Banque, la gestion pilotée est donc gratuite dans la mesure où l’ambition est de faire “circuler” l’argent plus facilement sur les unités de compte, plus rémunératrices pour tous les acteurs de l’assurance vie.
La gratuité de cette gestion pilotée est-elle une mauvaise chose ? Certainement pas ! Est-ce qu’un surplus de transparence est nécessaire ? Cela va sans dire…
Le contre : ce n’est PAS une gestion individualisée de vos finances

A l’ouverture de l'assurance vie, le devoir de conseil prend la forme d’un questionnaire portant sur la situation patrimoniale et les compétences financières.
Mais le contexte financier du moment n'est pas du tout abordé !
Or, les mandats de gestion sont recommandés en fonction des réponses à ce questionnaire.
Quelle valeur attribuer par conséquent aux mandats recommandés ?
Car cela peut par exemple signifier qu’un mandat de gestion offensif soit proposé à un moment où les marchés sont très fortement valorisés ou inversement un mandat prudent après une chute soudaine...
C'est pourquoi pour éviter ce type de situation, un minimum de culture financière est requis.
De plus, en cours de vie du contrat, il est très probable qu'un changement de mandat de gestion soit nécessaire pour s'adapter aux changements du marché ou de la situation personnelle de l'épargnant. Or, aucune aide ne lui sera apportée sur ce point précis, ce qui prouve bien qu'en dernier ressort c’est l’épargnant qui pilote.
C’est certainement le point le plus important à retenir, la gestion pilotée n’est donc pas du sur-mesure pour vos finances.
Certes, des professionnels de la finance vont bien gérer votre placement à votre place, mais uniquement dans le cadre du mandat dont ils ont la charge. Or, qui décide du profil du mandat en premier lieu ? L’épargnant lui-même !
Placer son argent dans un mandat de gestion pilotée revient donc à prendre un train en marche, mais personne n’est là pour vous dire quel est le meilleur moment pour monter ou pour descendre du train.
L’épargnant doit donc avoir un minimum de culture financière pour valider le raisonnement suivant : “je souhaite de meilleures performances pour mon assurance vie et je comprends que cela passe par les unités de compte. Malheureusement, je n’ai ni les compétences ou le temps pour gérer mon placement et par conséquent je choisis une gestion pilotée. Toutefois, plus le niveau de risque que j'accepte est élevé, et plus les gains, mais aussi les pertes, sont susceptibles d’être élevés”.
Bref, la gestion pilotée est un excellent produit pour les néophytes en unités de compte, mais pas pour les néophytes en finance personnelle. Ne faites pas l'amalgame... Toutefois, il est intéressant de noter que la fintech Nalo, qui ne propose que des gestions pilotées à partir d'ETF, est celle qui va le plus loin dans la gestion individualisée avec des allocations vraiment individualisées. Pour en savoir plus, voici notre avis sur Nalo et notre analyse des performances passées de Nalo.
Le Pour : un nouveau monde s’offre aux épargnants
A partir du moment où l’épargnant comprend que la gestion pilotée n’est pas une solution magique pour prendre les bonnes décisions à sa place, un monde d’opportunités s’ouvre à lui.

Soyons clairs : rien ne remplace une gestion libre avec un expert aux manettes pour dénicher les meilleurs fonds avec les frais les plus bas.
Mais pour le commun des mortels, la gestion pilotée est une chance, surtout en comparaison avec il y a quelques années quand ce mode de gestion était réservé aux contras dits “haut de gamme”, c’est-à-dire avec un ticket d’entrée de l’ordre de 50 000€ ou 100 000€.
Aujourd’hui, quelques centaines d’euros suffisent…
La gestion pilotée est idéale pour les épargnants déçus des rendements des fonds en euros et souhaitant gagner plus, tout en sachant qu’investir dans les unités de compte comporte un risque de perte en capital.
En effet, historiquement, les actions sont la meilleure classe d’actifs pour dégager de la performance sur le long terme.
Toutefois, attention : plus les risques pris sont élevés et plus la durée d’investissement doit être longue.
Par exemple, si vous êtes à un an de la retraite, fuyez le profil offensif et optez pour un profil défensif ou équilibré...
Le grand atout de la gestion pilotée est donc de démocratiser l’investissement en actions à travers les unités de compte.
Dans une optique de recherche de performance, l’avancée est notable pour les épargnants qui n’osaient pas franchir le pas, laissant ainsi filer des phases de hausse boursière, faute de pouvoir s’offrir un conseil individualisé pour investir en unités de compte.
Or, en abaissant les barrières à l’entrée (montant d’investissement, compétences financières, temps nécessaire), ce sont de nouvelles opportunités qui s’ouvrent.
Certes, pour les plus experts, la gestion pilotée peut être perçue comme un “fonds de fonds”, c’est-à-dire simplement comme un fonds d’investissement qui investit dans d’autres fonds, et donc avec des frais supplémentaires non indispensables.
Mais pour le grand public qui souhaite prendre en main ses finances, c’est un bel outil pour commencer en douceur. Il est par exemple tout à fait possible d’imaginer un investissement sur un profil prudent pour gagner en confiance sur les unités de compte, l’idée sous-jacente étant d’éplucher les rapports de gestion afin de comprendre les décisions prises.
Le bilan : la gestion pilotée pour devenir riche ?
Sans connaissances préalables, investir soi-même dans les unités de compte est quasiment mission impossible.
Or, pour qui est prêt à introduire une dose de risque, c’est aussi la seule solution afin de surpasser les performances des fonds en euros.
Pour le grand public qui n’a pas les moyens d’une gestion privée, la gestion pilotée est donc la solution adéquate (et unique !) pour profiter des performances des marchés.
Par contre, avant de se laisser séduire, il est primordial que l’épargnant comprenne les limites de ce mode de gestion.
Et celles-ci sont très claires : la gestion pilotée doit s’intégrer dans une stratégie globale de conquête des marchés.
C’est-à-dire que c’est à l’épargnant de fixer le cap et de l’ajuster au besoin.
Or, un amalgame est souvent fait à la souscription entre le profil d’investisseur obtenu lors du devoir de conseil et la gestion pilotée recommandée.
Il ne faut pas croire par exemple qu’un mandat offensif soit la meilleure solution parce qu’on aura obtenu un profil offensif en répondant à un questionnaire, questionnaire qui au demeurant ne prend pas en compte l’état des marchés financiers au moment de l’investissement…
Malheureusement, il semblerait pour l’industrie qu’il soit beaucoup plus simple de laisser croire le contraire.
C’est pourquoi qu’en tant qu’épargnant averti vous devez garder les rênes de votre investissement et vous poser les bonnes questions :
- Les marchés sont-ils chers ? Abordables ?
- Quels les risques principaux à court terme sur l’économie mondiale ?
Sur la base de ces réponses et de votre horizon d’investissement, vous serez ainsi en mesure d’évaluer quelle doit être votre exposition aux actions et ainsi changer de mandat si besoin.
Car une chose est sûre, personne ne vous dira de changer vers un mandat moins risqué si une crise pointe le bout de son nez…
En respectant ces règles de gestion, c’est donc une nouvelle classe d’épargnant qui a l’opportunité de profiter des hausses des marchés financiers, à condition d’avoir pleine conscience des nouveaux risques encourus par rapport à un profil tout en fonds en euros.
Vous retrouvez-vous dans ce profil ?
Pour conclure, disons que comme pour Peter Parker, tout nouveau pouvoir pour l'épargnant implique de nouvelles responsabilités !
Article écrit par Emilien FRANCOISE
Emilien FRANCOISE est le fondateur de Nextbanq, site de référence dans l'univers des finances personnelles.
Titulaire d'un diplôme de grande école de commerce, il écrit des contenus indépendants à temps plein depuis 2007 avec l'ambition d'aider tous les lecteurs à améliorer leur pouvoir d'achat.

La gestion pilotée
Date de publication : 06/08/2019
Nextbanq
Le guide des finances gagnantes
Ecrit par : Emilien FRANCOISE
La gestion pilotée est un service qui permet de profiter des hausses des marchés financiers, mais aussi de subir les baisses de plein fouet. Par conséquent, c'est un outil à manier avec précaution, mais dont l'intérêt est évident pour les épargnants jusqu'à présent cantonnés aux performances des fonds en euros faute de connaissances financières.