
En Europe, difficile de passer à côté des néobanques Revolut ou N26.
Et pourtant, malgré leurs valorisations de plusieurs milliards d’euros, ce ne sont encore que des outsiders par rapport à la brésilienne Nubank, dont l’introduction en bourse est prévue en ce mois de décembre au Nasdaq.
A cette occasion, on en sait enfin plus sur son modèle économique, et les chiffres ont de quoi donner le tournis !
De quoi donner encore plus de regrets à ne pas pouvoir participer à l’IPO au prix d’introduction, comme les “gros” investisseurs ?
Plus nécessairement.
En effet, depuis l’irruption en France du service Freedom24, il est enfin possible d’obtenir des actions avant même le premier jour de cotation.
Curieux d’en savoir plus ?
Découvrez notre analyse de Nubank et comment participer à son introduction en bourse en seulement quelques minutes avec Freedom24.
Comment profiter du prix d’introduction de Nubank avec Freedom24 ?
Nous expliquons le fonctionnement des IPO de A à Z dans cet article.
Ce qu’il faut retenir ?
Il ne faut surtout pas confondre le prix d’introduction et le d’ouverture d’une IPO :
Malheureusement, les IPO étant des opérations souvent très prisées, la première cotation (et donc la première opportunité d’acheter des titres pour le grand public) est souvent plus élevée que le prix d’introduction
Par exemple, lors de l’introduction en bourse de Gitlab le 14/10/2021, le prix d’introduction était fixé à 77$ et le prix d’ouverture s’est révélé être de 94,50$, soit une augmentation instantanée de 20%.
Alors, comment participer à une IPO comme celle de Nubank au prix d’ouverture ?
En réalité, à moins d’être particulièrement riche et client d’une banque privée, les petits porteurs français sont tout simplement exclus de ces opérations, faute d’accès donné par les courtiers.
Fort heureusement, il existe une exception depuis l’arrivée en France de la plateforme Freedom24.

Par quel miracle ?
Deux raisons expliquent ce positionnement unique :
- Freedom24 est le seul courtier européen coté au Nasdaq pour une valorisation de 4 milliards de dollars, ce qui lui confère des contacts privilégiés, essentiels pour mener ce type d’opération. Or, l’essentiel des IPO a lieu sur les places américaines !
- Depuis 2012 jusqu’au 16 novembre 2021, l’équipe d’analystes de Freedom24 a sélectionné exactement 262 IPO à l’attention de ses clients, avec un retour moyen de 63%* à l’issue de la période de blocage. Il s’agit donc d’un axe de développement fort du courtier.

Vous souhaitez tester les services de Freedom24 à l’occasion de l’IPO de Nubank ?
Bonne nouvelle, vous êtes encore dans les temps !
Tout ce que vous avez à faire est de vous inscrire gratuitement sur la plateforme en cliquant sur ce lien.
A partir de cette page, vous pouvez suivre les indications pour ouvrir votre compte facilement en moins de 10 minutes.
Assurez-vous simplement d’avoir un justificatif de domicile et d’identité sous la main.
Bonne nouvelle : il n’y a pas besoin de justificatifs de revenus !
Une fois inscrit, vous n’avez plus qu’à vous rendre sur la page dédiée aux IPO.
Sur celle-ci, vous trouverez celles passées, en cours et à venir.
Bien entendu, c’est celle de Nubank qui nous intéresse :

En cliquant sur ce module, vous aurez accès à la page dédiée Nubank, avec une analyse de la société et des informations en lien avec l’IPO.
Convaincu par le potentiel de croissance ?
Il ne vous reste plus qu’à le faire savoir en cliquant sur le bouton approprié, sachant que le montant minimum pour participer est de 2 000$ :
Et ensuite ?
En fonction de l’allocation négociée par Freedom24, sur la base des ordres reçus de ses clients, le courtier répartit les titres reçus.
Vous bénéficiez donc d’actions aux prix d’introduction, et vous serez confortablement installés au premier jour de cotation.
Mais attention !
Cette facilité de souscription ne doit pas vous perdre de vue qu’une IPO n’est jamais la garantie de gagner de l’argent.
En effet, si les statistiques passées sont certes plutôt en la faveur des investisseurs, les IPO sont par nature des opérations risquées avec un risque de perte en capital potentiellement élevé.

Que penser de l’IPO de Nubank ?
Dans le monde entier, les néobanques ont révolutionné le monde bancaire !
Toutefois, pour en savoir plus sur la réussite de leur modèle économique, on doit généralement se contenter de leurs communiqués de presse triomphateurs.
L’introduction en bourse de Nubank est donc une occasion unique d’en savoir plus sur l’envers du décor.
Et si la situation de Nubank ne peut pas être transposée à toutes les néobanques, il n’en demeure pas moins que les chiffres retiennent l’attention des investisseurs.
Créée dès 2013, Nubank connaît en effet une croissance exponentielle depuis 2018, en passant de 3 millions de clients à plus de 48,1 millions !

Le meilleur dans tout cela ?
Entre 80% et 90% de la croissance se révèle organique, c’est-à-dire reposant sur le bouche-à-oreille.
Autrement dit, c’est la preuve que l’application fonctionne à merveille et qu’elle répond à un besoin très fort sur le marché latino-américain.
Justement, après avoir démarré au Brésil, l’application Nubank possède de grandes ambitions sur les autres marchés hispanophones, après son arrivée en Colombie et au Mexique.

Or, on semble assister à un alignement des planètes sur les pays hispanophones d’une manière générale :
- Des marchés bancaires avec relativement peu d’innovations
- Des frais élevés, à cause de la grande captivité de la clientèle
- Un marché global qui se compte en centaines de millions de personnes
De plus, fort d’une excellente image de marque, Nubank possède également un atout dans sa manche.
En effet, grâce à sa croissance organique, Nubank ne dépense que très peu en marketing, et notamment sur les frais d’acquisition client.
Or, on sait qu’en Europe, l’essentiel des budgets part dans ces frais…
Par conséquent, grâce aux fonds levés lors de son introduction en bourse, Nubank pourrait partir à la conquête de ces marchés et ainsi couper l’herbe sous le pied de ses concurrents.
Un scénario qui ferait de Nubank l’Amazon bancaire de l’Amérique latine…
Ce qui amène la question de sa rentabilité.
Concentrée sur le développement de son offre et de son service client, la société n’a pas encore dégagé de profits, mais cela paraît parfaitement normal à cette étape de son développement.
A vrai dire, les pertes paraissent même très contenues en rapport avec la croissance de l’entreprise.
Voici le rapport comptable financier fourni dans le prospectus :

IPO Nubank avec Freedom24
A la première lecture, la ligne qui nous intéresse le plus est la croissance des revenus.
Sur les 9 premiers mois de 2021, ceux-ci sont ainsi pratiquement deux fois supérieurs à ceux de 2020, à plus d’un milliard de dollars, ce qui démontre une croissance très importante, même s’il ne faut pas perdre de vue que le nombre de clients a aussi littéralement explosé sur cette même période.
Sur la question de la rentabilité par client, Nubank annonce des revenus de 4,90$ par mois sur la période juillet, août et septembre.
Même si la marge moyenne réalisée par client est naturellement inférieure en comparaison avec une banque européenne, dépenser aussi peu dans l’acquisition des clients reste un énorme avantage.
Ainsi, Nubank indique que les revenus générés par client sont estimés plus de 30 fois supérieurs aux frais d’acquisition.
De quoi fonder les bases d’une rentabilité intéressante, surtout à mesure que le modèle économique gagne en maturité, avec par exemple l’arrivée de nouveaux produits d’épargne et de crédit.
Ainsi, que ce soit sur le recrutement de nouveaux clients comme la rentabilité espérée, Nubank semble être dans une position particulièrement confortable.
Pour toutes ces raisons, la néobanque vise donc une valorisation en bourse de 50 milliards de dollars pour son entrée en bourse, avec un prix d’introduction (qui reste à confirmer) aux alentours de 10$ par action.
Est-ce trop cher ?
Ou au contraire avons-nous sous les yeux les germes d’une future réussite boursière ?
Chacun est libre de forger son propre avis !

Article écrit par Emilien FRANCOISE
Emilien FRANCOISE est le fondateur de Nextbanq, site de référence dans l'univers des finances personnelles.
Titulaire d'un diplôme de grande école de commerce, il écrit des contenus indépendants à temps plein depuis 2007 avec l'ambition d'aider tous les lecteurs à améliorer leur pouvoir d'achat.
