
Au banc des accusés, le crédit renouvelable n’a pas un cas facile à plaider, c’est une certitude.
Très cher, opaque et aux pratiques commerciales discutables, son rôle dans le surendettement des ménages est établi.
Mais il n'empêche : entouré d'un luxe de précautions, le crédit renouvelable peut jouer un rôle en cas de besoin ponctuel de trésorerie.
Quels sont ses pièges et comment les contourner pour optimiser son budget ?
C'est ce que nous allons voir dans cet article sans tabou sur un produit controversé.
Qu'est-ce qu'un crédit renouvelable ?
Ils se nomment Accessio de Cofidis, Provisio de BNP Paribas ou encore Flex Crédit de Carrefour Banque.
Tous ont en commun une flexibilité à toute épreuve avec des mensualités modulables, la pause dans les remboursements ou encore un accès très rapide aux fonds.
Présenté comme un outil pour gérer au mieux son budget, le crédit renouvelable est une ligne de crédit dans laquelle il est possible de puiser librement à tout moment et sans donner de justificatifs.

Cette ligne de crédit est accessible de deux manières :
- Avec des virements express en 48h vers le compte bancaire après demande du client
- Immédiatement lors du passage en caisse si le crédit est rattaché à une carte de paiement
En général, le montant d'un crédit renouvelable est compris entre 500€ et 6 000€, même s'il est parfois possible d'obtenir plus, par exemple jusqu'à 10 000€.
Le crédit renouvelable est loué pour sa grande souplesse, car il ne coûte strictement rien tant qu'il n'est pas utilisé.
Par conséquent, quand les revenus sont momentanément trop serrés pour faire face à une dépense imprévue ou bien simplement pour joindre les deux bouts, la facilité d'utilisation du crédit renouvelable constitue son plus grand avantage.
Mais cette flexibilité a un prix : les intérêts prélevés sur le montant emprunté sont souvent aux alentours de 20%, soit l'équivalent du maximum légal.
La troisième grande caractéristique du crédit renouvelable est qu'au-delà de sa flexibilité et de son coût prohibitif, il se reconstitue au fil des remboursements.
Or, comme nous allons voir, ce type de produits n'est pas à mettre dans toutes les mains, car il demande une gestion rigoureuse des comptes, sous peine de s'endetter de manière inquiétante.
Prêt à ce grand voyage dans le monde du crédit renouvelable ?
Nous allons vous dévoiler les ficelles de ce produit qui contribue énormément aux profits des établissements de crédit...
Le vrai coût d'un crédit renouvelable : restez en alerte !
Parce qu'il est impossible de connaître à l'avance le nombre d'utilisations d'un crédit renouvelable et les taux qui seront appliqués, le coût total est une inconnue à la souscription du crédit.
Toutefois, il est facile de comprendre qu'au moindre écart de conduite, le coût global peut s'envoler.

Découvrez ci-dessous les 5 caractéristiques qui rendent le crédit renouvelable potentiellement dangereux pour vos finances.
1. Des taux d'intérêt proches de la limite légale
C'est un fait : à de rares exceptions près, les taux d'intérêt des crédits renouvelables sont prohibitifs, car proches de l'usure.
L'usure est un terme important dans le monde du crédit renouvelable.
En effet, afin d'éviter les abus et escroqueries, la Banque de France fixe tous les trois mois le taux maximum du loyer de l'argent, c'est-à-dire le taux d'intérêt maximum légal qui peut être appliqué sur un crédit.
En cas de dépassement de ce taux maximum légal, de ce taux d'usure donc, les établissements prêteurs s'exposent à des sanctions.
Par exemple, au 1er octobre 2017 les taux d'usure associés au crédit renouvelable sont les suivants :
Montant du crédit renouvelable | Taux d'usure |
---|---|
Jusqu'à 3 000€ | 20,75% |
Entre 3 001€ et 6 000€ | 12,99% |
Supérieur à 6 000€ | 6,08% |
Maintenant, comparons ces taux d'usure avec la grille de taux pour la même période du crédit renouvelable de Cetelem :

Note : Cetelem est un établissement leader du crédit renouvelable, réputé pour sa transparence sur ce sujet. Toutefois, celle-ci est encore perfectible, comme nous allons voir après.
Verdict ? Les taux d'usure sont clairement à l'origine même de la composition de cette grille.
A partir de la durée de remboursement de 36 mois, les taux du crédit renouvelable sont même directement calqués sur ceux de l'usure.
En d'autres termes, il est impossible de faire plus cher ! Voilà de quoi placer le décor...
Autre aspect à prendre en considération : les taux des crédits renouvelables sont des taux révisables. C'est-à-dire que ceux-ci changent à intervalles réguliers, le plus souvent en fonction des variations du taux de l'usure.
Bref, sur la question du taux d'intérêt appliqué, le crédit renouvelable peut difficilement faire pire...
Toutefois, pour profiter de taux moins élevés, vous vous dites peut-être qu'il faut privilégier une durée de remboursement inférieure à 36 mois.
Le raisonnement est bon, mais comme nous allons le voir, la durée de 36 mois n'est pas fixée au hasard et la plupart des établissements de crédit n'ont aucun scrupule à inciter les clients à rembourser sur la période la plus longue possible.
Or, un taux d'intérêt extrêmement élevé est une chose, mais la durée du crédit a probablement encore plus d'impact sur le coût total du crédit.
2. Des petites mensualités
Tout d'abord, comprenons bien que plus la durée de remboursement est longue et plus un crédit est cher.
Cette règle n'est pas toujours facile à assimiler, car sur une durée plus longue, le montant de la mensualité baisse également.
Et les établissements prêteurs l'ont bien compris !
Prenons l'exemple d'une simulation de 3 000€ pour un crédit renouvelable sur le site de Cofidis.
Trois options de remboursement sont présentées : confort, rapide et express.
Nous avons le tableau suivant :
Express | Rapide | Confort | |
---|---|---|---|
Montant emprunté | 1 000€ | 1 000€ | 1 000€ |
TAEG | 12,90% | 17,91% | 20,74% |
Nombre de mensualités | 16 | 24 | 31 |
Montant de la mensualité (sauf la dernière) | 210€ | 150€ | 126€ |
Montant de la dernière mensualité | 117,23€ | 100,47€ | 34,59% |
Coût total du crédit | 267,23€ | 550,47€ | 814,59€ |
Pour la même somme empruntée de 1 000€, le coût total du crédit est compris entre 267,23€ sur 16 mois et 814,59€ sur 31 mois.
Alors que sur la durée de 31 mois le taux d'intérêt est "seulement" 60% plus cher que sur la durée de 16 mois, le coût du crédit est 300% plus cher.
Pour cette raison, il ne faut jamais céder aux sirènes d'une mensualité moins élevée.
Car au bout du compte, en allongeant la durée, le coût global s'envole. Imaginez ce que vous pourriez faire avec argent supplémentaire !
3. Des pratiques commerciales à l'avantage des établissements de crédit
Nous rentrons maintenant dans le coeur du sujet de l'aspect polémique des crédits renouvelables.
Devinette : sachant qu'il est plus rémunérateur pour un établissement de crédit d'obtenir un remboursement sur une longue durée, quelle sera la durée de remboursement par défaut du contrat ?
Réponse : la plus élevée possible !
Voilà typiquement le genre de mentions contenues dans un contrat de crédit renouvelable :

Concrètement, cela veut dire que le montant des mensualités est fixé de la manière suivante :
- Par défaut en prenant en compte le maximum de la durée légale de remboursement, afin d'obtenir la mensualité la plus basse possible
- Alternativement, en prenant en compte le montant fixé par l'emprunteur si celui-ci en fait la demande et que ce montant est supérieur à la mensualité par défaut
Il devient alors intéressant de se pencher sur les durées maximales de remboursement :
- Montant inférieur ou égal à 3 000€ : 36 mois
- Montant supérieur à 3 000€ : 60 mois
Or, comme nous avons vu auparavant, les taux appliqués à partir de la durée de 36 mois sont aussi ceux proches ou équivalents à ceux de l'usure...
La conclusion est donc simple : à moins d'une intervention du consommateur pour rembourser plus rapidement son crédit, le calcul des mensualités effectué par les établissements de crédit se base sur le cas le plus favorable pour eux, c'est-à-dire sur une durée de remboursement la plus longue possible. De plus, sur cette même période, le taux d'intérêt appliqué est aussi le plus proche de l'usure... La double peine en quelque sorte !
Pour cette raison, il est donc indispensable de faire preuve d'initiative pour augmenter le montant de ses mensualités (et donc diminuer la durée).
Récapitulons : des taux d'intérêt prohibitifs et une incitation à une durée de remboursement la plus longue possible... Ne reste plus qu'à refermer le piège en réactivant le crédit à intervalles réguliers !
4. Des utilisations multiples clairement à votre désavantage
C'est sans aucun doute l'aspect le moins avouable des crédits renouvelables.
Si dans l'absolu, le coût élevé d'un crédit renouvelable peut se justifier par sa souplesse d'utilisation, ce raisonnement ne tient que dans le cadre d'une utilisation unique.
Car la nature même d'un crédit renouvelable est de puiser dans cette réserve au fur et à mesure que le capital se reconstitue...
Mais malheureusement, les règles pour recalculer le montant des mensualités à chaque nouvelle utilisation sont particulièrement opaques.
Et comme vous pouvez vous en douter, absolument pas dans l'intérêt du consommateur !
Dans les faits, si la loi fixe une durée de remboursement maximum, ce qui est une sécurité pour limiter le coût des crédits, elle souffre d'une faille majeure puisque la durée maximale de remboursement est calculée à partir de la dernière utilisation.
En d'autres termes, peu importe votre avancement dans le remboursement du prêt précédent, la durée de remboursement repart par défaut au maximum si vous faites une nouvelle utilisation.

Or, comme nous avons vu, la durée du crédit est le paramètre qui impacte le plus le coût du crédit.
Par conséquent, l'illusion est parfaite : le montant de la mensualité reste identique ou parfois même diminue, ce qui donne l'impression d'emprunter gratuitement alors que c'est tout le contraire.
Pour cette raison, le crédit renouvelable est donc souvent comparé à un crédit permanent, ce qui est le pire qualitatif pouvant être attribué à un crédit...
Abstenez-vous donc au maximum de réutiliser votre crédit !
5. Des assurances beaucoup trop chères
En temps normal, souscrire une assurance est une bonne pratique pour se protéger en cas de coup dur.
Toutefois, les assurances proposées par les établissements de crédit renouvelable ne rentrent pas véritablement dans cette catégorie.
La raison ? Un coût prohibitif pour une utilité somme toute limitée.
En effet, l'assurance vient se greffer sur le TAEG parfois jusqu'à hauteur de 10%, ce qui peut donner un taux d'intérêt global de 30% (20% de crédit renouvelable + 10% d'assurance).
Le coût du crédit devient alors proprement exorbitant !
De plus, cette assurance est parfois comprise dans le montant des mensualités, ce qui veut dire que la part de capital remboursé est moindre à chaque remboursement. Or, cela vient augmenter la durée du crédit et donc son coût...
Enfin, en comparaison avec un crédit immobilier, sachant que la durée de remboursement a vocation à être beaucoup plus courte (surtout si vous appliquez nos conseils), les probabilités de faire usage de l'assurance sont aussi plus faibles.
Pour toutes ces raisons, les professionnels du crédit s'accordent à l'unisson pour ne pas recommander l'assurance emprunteur sur un crédit renouvelable.
Voilà qui a le mérite d'être clair...
Après les inconvénients du crédit renouvelable, l'heure est de passer à ses points positifs, car oui, il y en a quand même.
Comment réussir son crédit renouvelable
A l'opposé des discours marketing qui vantent le crédit renouvelable comme un moyen pour "réaliser ses rêves", l'intérêt premier de ce type de crédit est de répondre à une situation exceptionnelle.

C'est dans ce cadre que la mise à disposition des fonds particulièrement rapide prend tout son sens.
Ainsi, grâce à cette réserve d'argent, il devient possible de réagir rapidement pour éviter qu'une situation ne se dégrade trop.
Quelques exemples :
- Panne du véhicule
- Remplacement d'électroménager
- Réparation en urgence d'un dispositif de sécurité
- Profiter d'une promotion limitée dans le temps
- Dans certains cas, paiement d'une dette par exemple fiscale avant que celle-ci ne coûte plus d'argent
- Besoin de trésorerie ponctuel afin d'éviter de mettre le compte bancaire dans le rouge et les ennuis qui vont avec
- Etc...
Bien entendu, nous excluons de cette liste les achats "coup de coeur", car si le crédit renouvelable fonctionne sans justificatifs d'utilisation, son coût élevé le réserve à des situations vraiment exceptionnelles.
Alors, comment réussir son crédit renouvelable ?
Voici nos conseils d'utilisation.
Premier conseil : réduisez la durée de remboursement
C'est naturellement le premier réflexe à avoir.
Ne tombez pas dans le piège des petites mensualités et au contraire faites tout votre possible pour rembourser sur la période la plus courte possible.
Rappelez-vous : l'utilité première du crédit renouvelable est de faire face à un besoin ponctuel.
Car après tout, s'il peut être tentant de rembourser le moins possible par mois, étaler sur une longue période un imprévu n'a finalement pas beaucoup de sens. Un prêt amortissable "classique" est alors bien plus recommandé pour ce type d'opérations (cf ci-dessous).
Deuxième conseil : abusez des remboursements anticipés
C'est un des grands avantages que la loi vous confère, alors profitez-en !
Vous avez en effet la possibilité de rembourser sans frais vos crédits à la consommation tant que le montant du remboursement est inférieur à 10 000€.
Le remboursement peut aussi bien être partiel que total.
Pour procéder à un remboursement anticipé, contactez le service clientèle afin d'obtenir le décompte exact de votre capital restant dû.
Ensuite, téléchargez en ligne un modèle de lettre de remboursement anticipé puis envoyez cette lettre en recommandé accompagnée de votre chèque.
N'hésitez pas à répéter cette opération autant de fois que vous pouvez pour alléger le coût de votre crédit !
Troisième conseil : convertissez votre crédit renouvelable en crédit amortissable
Si malgré vos efforts vous n'arrivez pas à rembourser votre crédit renouvelable en temps voulu, la priorité est alors de transformer ce crédit en prêt personnel classique.
En procédant de la sorte, non seulement vous éliminerez la tentation de puiser dans la réserve, mais en plus vous avez de bonnes chances de profiter d'un taux réduit.
La raison est simple : les crédits amortissables classiques sont beaucoup moins chers que les crédits renouvelables.
Plusieurs options s'offrent à vous pour vous engager sur cette voie :
- Demander la conversion du crédit renouvelable en prêt amortissable : contactez le service clientèle de votre organisme prêteur pour en faire la demande. Certes, l'opération est perdante pour eux, mais en argumentant bien votre cas et surtout en faisant jouer la concurrence, la marge de négociation est réelle.
- Souscrire un nouveau prêt amortissable dans un établissement concurrent : faites le tour des établissements concurrents en expliquant que vous souhaitez solder votre crédit renouvelable par un remboursement anticipé grâce à ce prêt. Si votre demande est acceptée, vous ferez une très belle économie sur vos intérêts et l'établissement du crédit renouvelable n'aura pas son mot à dire.
- Procéder à un rachat de crédit : si vous avez plusieurs crédits ou si votre situation financière est un peu délicate, le rachat de crédit est la solution la plus crédible pour regrouper en un seul crédit amortissable vos prêts existants, renouvelables ou non.
Sans aucun doute, convertir un crédit renouvelable est une opération qui demande du temps, surtout dans l'optique de la recherche du meilleur taux, mais le jeu en vaut clairement la chandelle en termes d'économies.
Le piège de l'argent facile : la face obscure du crédit renouvelable
Nous avons beaucoup parlé en des termes négatifs du crédit renouvelable.
Et nous pouvons encore continuer !
En effet, la multiplication des crédits renouvelables est le facteur le plus important dans les dossiers de surendettement.

Or, il n'y a aucune fatalité face à ce constat tant les explications ne manquent pas.
Nous pouvons citer pêle-mêle :
- La publicité qui fait miroiter de l'argent facile afin de résoudre ses problèmes
- La facilité déconcertante avec laquelle il est parfois possible de souscrire à ce type de crédit, notamment sur les lieux de vente
- Contrairement aux crédits amortissables, l'étude des dossiers ne comprend pas toujours une analyse approfondie des revenus de l'emprunteur
- Des pratiques commerciales répréhensibles, comme les "augmentations sauvages", afin d'augmenter soudainement la réserve de clients qui n'ont rien demandé
- Des mensualités trop petites qui ne remboursent que des intérêts, au point d'allonger le remboursement sur une durée ridiculement élevée
- Les relances continuelles des organismes de crédit pour puiser dans la réserve
- Etc...
Or, sachant que le marketing du crédit renouvelable s'adresse en priorité à des populations fragiles financièrement, les dégâts ne sont que plus importants.
Fort heureusement, face à cette situation préoccupante, les pouvoirs publics ont réagi à coups de lois successives (notamment les lois Lagarde de 2010 et Hamon de 2014) afin d'encadrer ces pratiques.
Le résultat est sans appel : le recours au crédit renouvelable est de moins en moins systématique et son implication dans les dossiers de surendettement chute depuis 2010.
Malgré tout, comme nous avons vu dans les pièges à éviter, la partie est encore loin d'être gagnée et la vigilance reste de mise.
Car si le crédit renouvelable a commencé à prendre son envol à partir des années 50, en pleine reconstruction d'après-guerre, il faut comprendre que son fonctionnement est à l'origine calqué sur celui-ci de l'affacturage, qui est une méthode de gestion de trésorerie destinée aux entreprises.
Or, si les entreprises sont conscientes des frais engendrés par ce type de méthode, les compétences nécessaires afin de maitriser les coûts de ce type de crédit sont naturellement insuffisantes pour des populations fragiles.
Ce n'est qu'une fois ces éléments pris en compte que le crédit renouvelable peut représenter une option intéressante pour répondre à un besoin de trésorerie ponctuel, notamment en comparaison du découvert non autorisé et tous ses frais additionnels.
Bref, vous avez maintenant les cartes en main pour décider de l'usage ou non d'un crédit renouvelable !
Article écrit par Emilien FRANCOISE
Emilien FRANCOISE est le fondateur de Nextbanq, site de référence dans l'univers des finances personnelles.
Titulaire d'un diplôme de grande école de commerce, il écrit des contenus indépendants à temps plein depuis 2007 avec l'ambition d'aider tous les lecteurs à améliorer leur pouvoir d'achat.

Le crédit renouvelable
Date de publication : 20/11/2018
Nextbanq
Le guide des finances gagnantes
Ecrit par : Emilien FRANCOISE
Extrêmement cher et entouré d'une part d'opacité, le crédit renouvelable reste malgré une alternative au découvert non autorisé pour un client qui sait rembourser rapidement